« La souveraineté appartient toujours aux peuples » & « l’indépendance d’une colonie, réside dans l’expression spontanée et constante de son libre arbitre, sans ingérence métropolitaine »
Exaspérés par l’insécurité et les tueries qui ont déjà fait plus de 12 millions de morts parmi les civils, et contraint à l’exil près de 20 millions de rd-congolais, les populations du Nord-Kivu sont, depuis ce lundi 25 juillet 2022, en actions patriotiques à Goma, pour obtenir le départ, sans délai et sans condition des militaires des Nations unies stationnés, depuis 1998, en RDC.
En effet, ces casques bleus sont soupçonnés d’être en complicité avec les forces négatives rwandaises et ougandaises qui oeucument, depuis près d’une génération, l’Est de la République démocratique du Congo.
Dans une déclaration rendue public ce mardi 26 juillet 2022, deuxième jour de mobilisation générale décrétée par les patriotes dans la ville de Goma (Nord-Kivu), le Commandant de l’Etat – Major patriotique a appelé les populations de tout le pays à relayer les actions jusqu’au départ de ces militaires de nations unies qui, en plus 22 ans de présence sur le territoire congolais, n’ont jamais sécurisé un seul congolais ni empêché une incursion des armées rwandaise et ougandaise.
LIRE LA VIDEO
Rappelons que depuis le 13 juin 2022, une coalition militaire étrangère d’agression et d’occupation, composée des armées rwandaise et ougandaise assiège la cité de Bunagana (Nord-Kivu) sans que les casques bleues de l’ONU ne leur fassent obstacle en vertu du chapitre 7 du conseil de sécurité qui leur confère mandat d’utiliser la force, si besoin, pour remplir leur mission de sécuriser les civils.
En marge de la marche de Goma, le 25 juillet 2022, plus de 20 manifestants civils congolais ont été massacrés, abattus à bout portant, victimes des balles réelles tirées par les casques bleues de l’ONU.
L’Etat – major patriotique appelle à la constitution d’une partie civile des familles de victimes pour une mise en accusation du chef de la Mission des nations unies en Rdc.
La Rédaction.
Nous écrire : [email protected]