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…. Quand je regarde tous ces cinémas faussement appelés « politique » au Congo Kinshasa, quelques questions rayonnent dans mon cerveau : 

                                                                                     

À quand la fin de la colonisation des nègres, surtout ceux d’Afrique centrale ? Notamment la RDC-Kinshasa, le Congo Brazzaville, Cameroun, Tchad, Gabon, Centrafrique … ? 

 

À regarder comment les Ambassadeurs occidentaux, déployés sur nos territoires par les pays colonisateurs s’ingèrent, sans gêne, dans les affaires intérieures et manipulent toute la classe socio-politique, du « Président de la République » au dernier adjoint au maire (bourgmestre), on se rend bien compte que même l’école et les diplômes y obtenus, n’ont pas réussi à déchaîner les mentales des esclaves noirs dits « politiciens » d’Afrique centrale. Ils ont tous quasiment, choisi de demeurer primitifs et nains mentalement. Ils ont refusé l’indépendance d’esprit et la liberté de penser, et ont, à la place, opté pour la soumission jusqu’à leurs derniers jours. Ils ont accepté de naître pour souffrir et de mourir pour souffrir, sans marquer leur passage indélébile sur une page historique léguée et dédiée à la postérité. Ils ont accepté d’être négativement jugés et lourdement condamnés, à perpétuité, par le tribunal de l’histoire.

 

Entre temps, les quelques heureux parmi eux, prisonniers de leur ignorance, se croient, à tort, être des réels Chefs d’Etat ; se croient être réellement ministres ; maires (bourgmestres) ; ambassadeurs ; parlementaires ; Gouverneurs (Préfets), Officiers supérieurs/Généraux d’armée/police ; journalistes ; PDG… alors qu’en réalité, ils ne sont que des esclaves heureux qui s’ignorent. Ils servent de simples instruments circonstanciels au profit des colonisateurs. Leurs progénitures sont condamnées au même futur triste sort collectif de soumission et d’esclavage. 

 

Le cas de la République démocratique du Congo est le plus patent. L’ensemble de l’élite dans ce pays, sauf quelques rares exceptions, est fier d’être et de demeurer psychologiquement aliéné. De vivre soumis.

 

Les derniers développements observés à Kinshasa, en cette fin de novembre 2021, m’ont convaincu que, tous, issus de la génération 1960 à 2010, sommes sacrifiés. La majorité d’entre nous ayant refusé de se positionner contre l’esclavage moderne qui se poursuit dans notre pays, vont sûrement terminer leur mission (manquée) sur terre, âge oblige, au cours de trois prochaines décennies, hélas, sans avoir jamais servi de , ni pour le présent ni pour le futur du pays, au grand dam des générations suivantes.  

 

Lorsque l’on observe d’un côté la misère qui s’empare de la quasi-totalité de notre société, l’espoir et le sourire qui s’éloignent de nos visages, et de l’autre côté la domination totale et étrangère de tous nos pseudos dirigeants et toutes les institutions fictives, il est à conclure, sans se tromper, que nous sommes une génération sacrifiée.

 

Ces colonisateurs ont violés/mutilés nos mères, nos filles, nos sœurs, nos femmes, et nos enfants. Ils nous ont dépouillés de toutes nos richesses.

Ils nous ont terrorisé et massacré, ils nous ont égorgé, banalisé, et puis, profanés nos cadavres. Ils nous ont clochardisé, humilié et précarisé. Ils nous ont marginalisés et chosifiés… Mais hélas, la majorité d’entre nous, est demeurée fière d’être soumise à eux, dans une obéissance absolue digne d’un empire esclavagiste, pourtant, révolu ailleurs. Sauf en Afrique centrale. 

 

Si le contraire était réel, le criminel et sanguinaire Paul KAGAME, qui porte sur lui le sang de plus de 10 Millions de morts congolais, ne mettrait pas librement ses pattes à Kinshasa, pendant que les victimes continuent de réclamer justice et réparation, et que le sang par lui versé continue, sans tarir, de couler à l’Est de la RDC. 

 

La recolonisation cruelle et meurtrière du Congo Kinshasa est bien relancée.

 

Si le contraire était réel, l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique, le Sieur Mike Hammer, ne serait pas devenu le Président de facto de la République démocratique du Congo. 

 

Si le contraire était réel, la MONUSCO, hier MONUC, présente chez nous, pour une sombre mission dite des Nations unies, depuis 1998 à nos jours, ne serait plus sur le sol congolais. Et ce, après autant de millions de morts congolais marquant ce long mandat onusien.

 

Si le contraire était réel, l’école congolaise ne serait pas en déclin.

 

Malheureusement, tout ce que je viens de brièvement démontrer et épinglé ici, est le tableau sombre de la réalité rd-congolaise.

 

Personne d’entre nous, ou très rares, acteurs d’aujourd’hui, ayant vécu impuissant l’éclipse du premier cinquantenaire et du soixantenaire du Congo libre derrière nous, n’assistera aux festivités du premier Centenaire de l’indépendance (fictive) du Congo Zaïre qui se dérouleront, dans je ne sais quelle ville congolaise et sous quel « Président de la République », à la date d’un certain 30 juin 2.060.

 

A l’heure actuelle, l’élite congolaise, dans sa majorité, a décidé de démissionner, de transgresser, de trahir l’avenir collectif et sacrifier le destin national. L’élite de la RDC et de l’Afrique centrale plus largement, a décidé d’obtempérer aux ordres d’un destin imposé venant d’ailleurs. Pourtant, jamais, aucun salut ne nous viendra de l’étranger. Jamais. Ni aujourd’hui, ni demain.

 

En RDC, la faute n’est directement pas imputable à Joseph Kabila et encore moins, à son dauphin de l’ombre, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Car, les deux ne sont qu’une parenthèse accidentelle de notre histoire politique. Ni l’un ni l’autre, personne n’a foulé l’école avant de se voir confier la plus haute et prestigieuse fonction de l’État. Personne de deux n’a foulé l’université ni l’école préparatoire, ni acquis une quelconque expérience préliminaire requise antérieure à la fonction de Président de la République.

 

Les commandes du grand Congo Kinshasa sont entre les mains de deux individus aveugles, jouisseurs et néophytes politiques : Joseph KABILA et Félix TSHILOMBO. Ils ont, sans aucune préparation préalable, profité de l’occasion hasardeuse, pour se retrouver à une fonction qui, de très loin, leur dépasse. Ils ont pour ce faire, bénéficié de la complicité et de l’encadrement suicidaire d’une certaine élite cupide, malhonnête, égocentrique, mythomane et corrompue. Les deux hommes, Félix TSHILOMBO & Joseph KABILA ont assombri l’avenir et annihilé l’espoir d’un Congo nouveau. Voilà que, tel un avion qui se désintègre en plein vol, les deux précités ont, à eux seuls, brisé le rêve congolais, signé la fin et la déchéance irréversible du Congo Kinshasa, comme État-nation. 

 

Les colonisateurs, telles de rapaces prédatrices, réputés pour leur avidité et leur convoitise nocive à l’égard de la République Démocratique du Congo, ne font que sauter sur l’occasion pour rebondir, sans vergogne. Ils affluent de toutes parts en rampant, avec le Rwanda du criminel et gangster Paul KAGAME comme bras séculier, pour replonger ce grand pays dans une colonisation larvée. Et finalement, l’occuper, le dépecer, le dépeupler, l’abrutir, l’exploiter et le piller à gré. 

 

Qui sauvera l’avenir de nos enfants ?

 

D’où viendra le salut du Congo Kinshasa ?

 

Mon appel au sursaut patriotique.

 

À cette allure de choses, si rien n’est posé très vite comme acte fort salvateur, de bravoure et de rupture, l’attentisme nous soumettra à une incapacité évidente de sauver les meubles. Il est temps d’agir sans préavis, aux fins de rectifier les tirs, de situer les repères et poser les fondements, garantissant à nos enfants un présent qui dément l’avenir.

 

 

C’est dans l’esprit de cette chronique que nous avons, par souci et obligation patriotique, décidé de reprendre notre plume de politologue, pour tenter de répandre et diffuser l’éveil et le réveil patriotique.

 

Ce retour fait appel aux médias congolais (encore libres). Cet appel aux chevaliers faiseurs d’opinions congolais, constitue notre faire part de l’histoire, avant notre départ de cette terre des hommes. Car, dit-on, la parole s’envole, mais les écrits restent.

 

« L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte face à son bourreau ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave docile répondra seul de son malheur s’il se berce d’illusions sur une éventuelle condescendance d’un maître qui prétend l’affranchir ». « Sans la lutte, nous n’obtiendrons rien ni aujourd’hui, ni demain, ni jamais ».  

 

 

Le 30 novembre 2021.

 

 

L’initiateur et Editeur de la Voix populaire.

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