Dans une sortie médiatique sur la Chaîne d’information internationale SABC-NEWS, ce mardi 07 novembre 2023, M. Emery Damien Kalwira, Président du Gouvernement de la Coalition populaire met en garde contre un chaos prévisible en cas de toute organisation précipitée d’élections contestables en République démocratique du Congo. Ressassant les révélations faites en octobre dernier par MM. Corneille NANGAA et John NUMBI, respectivement ancien patron de la Police et ancien Président de la Commission électorale congolaise en 2018, le Leader de cette Coalition populaire est maintes fois revenu sur les conditions questionnables de l’arrivée, à la présidence de RDC, de Monsieur Félix TSHISEKEDI TSHILOMBO comme Président & dont la légitimité et la légalité se trouvent cramées.
Ci-dessous la transcription de l’interview de Monsieur Emery Damien KALWIRA :
« La Coalition populaire ne positionne et ne soutient aucun candidat aux élections tout simplement parce qu’Il n’y aura pas d’élections en décembre 2023. Les conditions juridiques, les contions politiques, les conditions logistiques, l’environnement sécuritaire, la cohésion du peuple et l’unité nationale ne s’y prêtent pas du tout. D’ailleurs, je vous informe que même les candidats prétendument déclarés ne sont pas certains qu’il y aura élections en Décembre 2023. Le pays est bloqué. Nous sommes dans une impasse réelle et personne au Congo ne peut en douter » M. Emery D. KALWIRA sur Canal Afrique.
« Vous parlez de la CENI, mais au vu des dernières révélations accablantes du Président de la Commission électorale congolaise en 2018, Monsieur Corneille NANGAA, enrichies par la sortie médiatique du Général John NUMBI qui avait en charge la direction des forces de police en 2018, on ne peut plus parler d’élections de deuxième mandat en décembre 2023 au Congo. Le pays est pris en otage par un régime d’imposture et de forfaiture. Depuis 2018, jusqu’à date, nous sommes en 2023, la souveraineté du peuple et la constitution ont été piétinées et continuent de l’être par un groupe des personnes non qualifiées pour ce faire » M. Emery D. KALWIRA sur Canal Afrique.
« Nous ne pouvons pas livrer notre pays à un destin sombre et suicidaire qui consiste à partir d’un coup d’état institutionnel vers un autre d’état institutionnel sans tirer les conséquences du premier forfait. Maintenant, nous devons donner la parole aux congolais. Et cela doit se faire en public. Il appartient à Monsieur TSHISEKEDI TSHILOMBO de dire la vérité aux Congolais, avant de parler des élections en décembre 2023. Félix TSHISEKEDI doit dire aux congolais par quel moyen il est devenu Président de la République. Il ne peut pas se maintenir au sommet du pays grâce à un accord occulte conclu entre individus au détriment des vrais résultats électoraux » M. Emery D. KALWIRA sur Canal Afrique.
C’est à dire que, clairement, Monsieur Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et le reste des institutions n’ont jamais été élus par le peuple congolais en 2018. Ils ont porté atteinte à l’autorité de l’Etat et ont escroqué toute la nation, c’est inacceptable. Ils sont donc arrivés au sommet des instituons de l’état par des moyens frauduleux, par des voies illégales et illégitimes qui constituent un grave crime de haute trahison. Ils se sont intentionnellement soustraits du cadre constitutionnel et ont opéré un coup d’état.
« De plus, au cours de son mandat issu d’un coup d’État, Monsieur Félix TSHISEKEDI a signé, sans requérir l’autorisation du parlement, des accords privés qui consacrent l’occupation militaire étrangère d’une majeure partie du territoire de notre pays. La Province du Nord-Kivu est sous occupation militaire étrangère et les populations y vivent chaque jour comme le dernier » M. Emery D. KALWIRA sur Canal Afrique.
Nous sommes bloqués à ce niveau et donc, je persiste et signe pas d’élections au Congo en décembre 2023. Faire fi de cette terrible réalité et s’enfermer dans une obsession électoraliste fictive telle que préconisée par les Conseillers de Monsieur Félix TSHISEKEDI qui tiennent la CENI, la Cour Constitutionnelle et la Sécurité intérieure, c’est aller droit dans le ravin, c’est enfoncer le pays dans un tunnel sombre et sans issue. La Coalition populaire ne peut pas l’accepter.
« Nous avons à notre disposition deux solutions pour sortir de ce trou noir et restaurer l’État, ramener la paix et la sécurité nationale et garantir la dignité humaine dans notre pays : 1. Il faut une rencontre nationale inclusive de vérité publique et de compromis historique destinée à régler le vide juridique né du coup d’état institutionnel de décembre 2018 en RDC » M. Emery D. KALWIRA sur Canal Afrique.
2. Faute de ce cadre de concertation en vue d’une solution nationale pacifique, nous avons la dernière solution pour le salut national de la République démocratique du Congo : « Il s’agit d’appliquer l’article 64 de la Constitution pour liquider ces institutions fantoches qui sont l’incarnation de la honte pour notre pays, la RDC » M. Emery D. KALWIRA sur Canal Afrique.
La Coalition populaire dispose déjà d’une feuille de route adéquate, à même de rétablir l’état et retracer les chemins d’avenir pour les génération présentes et futures. Aucun congolais conscient et patriote ne peut accepter ni tolérer ce fait accompli qui vise nous faire disparaître de la carte des humains et des états dignes du nom.
La Rédaction VP.