La vie humaine est sacrée.
La vie humaine : En droit allemand, c’est un droit fondamental dont seule la cour constitutionnelle a compétence.
Combien de fois, doit-on le dire pour que la police et l’armée congolaises l’entendent ? Et cela, bien qu’ elles soient mal formées.
En droit de l’homme, la personne humaine a une dimension universelle, laquelle est supérieure à la dimension nationale; on comprend pourquoi, les interventions des étrangers en cette matière sont légitimes.
Les massacres, le 30 août 2023, des WAZALENDO à Goma, soit près de 50 morts, nécessitent que les exécutants matériels et les auteurs intellectuels soient punis sévèrement de manière exemplaire.
Mais, comme l’on sait qu’il n’y a pas de mauvaises troupes, ce sont les chefs qui doivent répondre de leurs responsabilités. A ma connaissance, et le Prix Nobel a raison, les WAZALENDO n’ont violé aucune Loi. Ils ont exploité les avantages juridiques et/ou constitutionnels inhérents au régime d’information. La police avait l’obligation de les encadrer pour éviter les dérapages.
Les WAZALENDO n’ont rien fait du mal pour subir un sort pareil. Ils ont simplement demandé le départ des unités passives de la Monusco (mission d’observation des nations unies pour la stabilisation du Congo) qui ne font rien depuis 25 ans ; enfin ils ont demandé que le gouvernement érige un monument à Patrice Émery LUMUMBA, ce dernier défenseur historique des congolais et africains.
Il s’agit de s’y ressourcer afin d’avoir dans l’imaginaire individuel et collectif, le courage de chasser les rwandais de notre sol.
S’agit – il de décourager la résistance populaire contre le Rwanda ? Et pourtant, la solution viendra de l’implication de la population.
Ces massacres constituent à la fois, un acte de cruauté, de trahison et de lâcheté !
Pr Paul-René LOHATA TAMBWE OKITOKOSA