La teneur d’une dépêche parvenue à la Rédaction de la Voix populaire que nous vous livrons en exclusivité :
Le général Philémon YAV n’était pas interpellé à l’Est du pays. Il est ici, à Kinshasa, depuis plus de deux semaines pour un problème de sa santé. Il devrait partir en Chine pour des soins médicaux, et d’ailleurs, il est même porteur d’une « autorisation de sortie signée par la maison militaire, sur autorisation du Président de la République » pour aller se faire soigner en Chine . C’est à partir d’ici à Kinshasa, de chez lui à la maison précisément que l’Auditeur Général des FARDC l’invitera à son Cabinet de travail pour l’interroger ( ou l’auditionner sur un prétendu contact téléphonique avec des responsables du mouvement rwandais de M23. Cela vient d’une source attestée par le Conseiller militaire de l’actuel conseiller spécial du Chef de l’état en matière de sécurité, Jean-Claude BUKASA, NDL). Et, c’est lui là, un civil mais qui se fait bombarder des fonctions de « conseiller militaire du conseiller spécial du chef de l’état » qui a instruit l’Auditeur Général d’interpeller le Lieutenant Général Yav Philémon Irung .
1. Son arrestation n’est qu’une manœuvre stratégique et une diversion issues d’un complot habillé entre le Général Constant NDIMA, l’actuel Gouverneur militaire qui se venge du fait que le général Philémon venait de relever du Commandement des opérations (état de siège au Nord – Kivu). « Il n’y a, dans ce dossier YAV : ni complot, ni haute trahison et ni tentative de coup d’état ». rien du TOUT. Le Général YAV est malade et doit aller se faire soigner. Contrairement à ce que racontent les médias occidentaux manipulés par les services secrets rwandais, il s’agit plutôt d’un montage destiné à écarter le Général Philémon de ses responsabilités de nouveau Chef et commandant des opérations militaires à l’Est du Congo, parce que sa présence gêne les rwandais. S’ajoute aussi la frustration liée à la gestion des fonds publics alloués aux opérations militaires qui échappent désormais au gouverneur militaire chargé de l’État de siège. Rappelons que le Général Constant NDIMA est issu de l’ex- mouvement rebelle MLC (1998-2003) qui a entretenu des relations étroites avec des pays agresseurs du Congo, jusqu’à l’assassinat, en janvier 2001, du Président Laurent Désiré KABILA. Durant la rébellion, M. Constant NDIMA était le responsable/MLC surnommé » effacer le tableau ».
Officier des renseignement & Chroniqueurs stratégique.